Le pouvoir magique de la femme (Wonder Women)
Il y a quelques semaines, lors de l’événement FTC 8, deux combattantes de notre groupe ont marqué les esprits : Kaoutar Mazigh et Anik Tavares Dagenais.
Leur présence sur le ring n’a pas seulement été une démonstration de technique et de force : c’était un message clair pour toutes les femmes de notre communauté — oui, vous aussi, vous pouvez combattre et réussir à percer.
Kaoutar Mazigh : la patience comme force
Membre de l’équipe Team 360 MMA à St-Hubert, Kaoutar est une athlète déterminée dont le parcours dépasse déjà les limites des tatamis. Tout a commencé lorsqu’un événement impliquant son petit frère a poussé leur père à les inscrire à un club d’arts martiaux. Une passion est née.
Depuis, Kaoutar a progressé à une vitesse impressionnante. L’an dernier, elle a remporté une victoire par TKO au premier round contre Claudie Marchand à MFL 31.
Au FTC 8, elle a livré un combat relevé contre Jade Dumoulin dans la catégorie Bantamweight (132 lbs). C’était son premier combat à -132 lbs, après deux victoires à -138 lbs contre des adversaires redoutables — dont Pikachu et l’invaincue Mayriam Véronneau (fiche 6-0 au FTC). Encore une fois, elle a démontré un sang-froid et une maturité tactique rares.
Mais ce qui rend Kaoutar exceptionnelle, c’est sa vision des arts martiaux. Elle rappelle souvent :
« C’est normal de ne pas tout maîtriser en un jour. La patience est une force, pas une faiblesse. »
Anik Tavares Dagenais : l’élégance du contrôle
Anik impose le respect par sa rigueur, sa constance et sa volonté d’aller toujours plus loin. Sa prestation au FTC 8 fut une véritable démonstration de discipline, de courage et de passion.
Ce qui frappe chez elle, c’est sa capacité à rester centrée, peu importe la pression. Son engagement à l’entraînement, son rôle de leader dans notre groupe au 360mma gym, et sa capacité à inspirer les autres font d’elle une figure essentielle — surtout pour celles qui hésitent encore à faire le grand saut vers la compétition.
Une vague d’inspiration
Depuis le FTC 8, quelque chose a changé.
Kaoutar et Anik ont déclenché une vague d’intérêt, une curiosité nouvelle. Des femmes qui, jusqu’ici, venaient pour s’entraîner ou se dépasser, commencent à se projeter sur un ring. Pour elles, ce n’est plus seulement une activité physique, mais un défi personnel.
Elles ont vu deux des leurs oser, performer, briller.
Elles ont compris que la compétition n’est pas réservée à une élite, mais accessible à toute femme prête à affronter ses propres limites.
Plus qu’un combat
Quand Kaoutar et Anik sont montées sur le ring, elles portaient bien plus que des gants.
Elles portaient le courage de toutes les femmes qui, un jour, ont hésité à prendre leur place. Elles ont montré que le vrai combat ne commence pas quand la cloche sonne — il commence des semaines, voire des années avant :
- dans l’intimité des entraînements,
- dans les chutes et les blessures,
- dans les jours sans motivation.
Un combat, c’est :
- Physique : conditionner le corps, répéter les techniques, supporter la douleur.
- Mental : gérer le stress, la peur, garder la tête froide.
- Émotionnel : affronter ses doutes, ses complexes, ses croyances limitantes.
Mais c’est aussi symbolique. Chaque femme qui monte dans un ring affronte un système, des normes, des attentes. Elle repousse les frontières de ce qu’on croit possible pour elle.
La plus grande leçon
Kaoutar et Anik ne sont pas devenues combattantes en restant dans leur zone de confort.
Elles ont accepté l’épreuve, l’incertitude, le risque. Elles nous montrent qu’il ne faut pas être parfaite pour commencer — il faut juste avoir le courage de faire le premier pas.
Tomber… et se relever. Encore.
Une source d’inspiration vivante
Ce que Kaoutar et Anik nous offrent, ce n’est pas seulement un spectacle sportif. C’est une source d’inspiration vivante. Elles nous rappellent que le combat peut être un chemin vers la liberté, vers l’affirmation de soi, vers une version plus forte, plus consciente de nous-mêmes.
Et aujourd’hui, elles ne sont plus seules.
Prochain défi : FTC 9
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Le prochain objectif est immense :
La #1 Anik Tavares et la #2 Kaoutar Mazigh (pound for pound) visent la ceinture au FTC 9 en septembre !
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